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Bi-national L'Art Rupestre Pictographies et Gravures à Utcubamba : Buenos Aires-Tabla Rumi

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Pictographies et Gravures à Utcubamba : Buenos Aires-Tabla Rumi PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ulises Gamonal Guevara   
Lundi, 10 Septembre 2007 18:52
Nous avançons toujours sur le chemin de terre battue (aujourd’hui une route) entre Lonya Grande et Ocalli, nous arrivons au secteur appelé Buenos Aires, sur la rive droite du fleuve Marañón. Sur l’une des collines appelées « Tabla Rumi », se trouve un bois de pierres calcaires de tailles diverses. Nous arrivons tout d’abord dans une petite grotte ayant un toit naturel fait de rochers en forme de plaques; nous entrons, les lanternes et les bougies à la main, découvrant un véritable sanctuaire sous nos yeux; nous observons le magnifique tableau offert par les pictographies rupestres : un cerf tente désespérément de fuir, tandis que près de lui se trouve un homme géant hissant les bras, harcelant l’animal; près d’eux, un groupe d’hommes en mouvement, les bras hissés et d’autres, les armes au poing, semble être en train de réaliser une danse rituelle. Le tracé des lignes est net, et sa finition, merveilleuse; les figures sont petites (de 5 à 10 centimètres), à l’exception du « géant », qui atteint les 15 centimètres de hauteur; la couleur dominante est le ocre.



Non loin de la grotte (que nous appellerons la « Altamira » du Marañón), dans les abris rocheux, des peintures éparpillées sur les rochers des abris rocheux. Elles sont très endommagées par l’action de l’intempérie et la négligence totale en ce qui concerne leur entretien et conservation. L’on y apprécie des figures d’animaux caractéristiques de la région, parmi lesquels on remarque des singes, des tortues et des félins. Toutes sont des « micro peintures » de couleur ocre, à la beauté et aux traits extraordinaires, propres de l’homme préagricole. Sur beaucoup de rochers de la région, l’on peut encore apprécier des pigments de peintures effacées par le cours du temps.

Plus près des rives du Marañón, dans le même secteur, connu sous le nom de « Calpón » et « Limones », se trouvent des fresques pictographiques très anciennes, qui ont été étudiées et diffusées par le professeur César Olano et l’archéologue Federico Kauffmann Doig. Sur la route Pozo Negro-El Caucho (autrefois Socotilla), se trouvent d’abondantes pictographies sur les deux rives du ravin de Lonya Grande, affluent du fleuve Marañón (rive droite), que nous n’avons pas pu registrer dû à la fatigue du voyage, et au climat torride, ayant ainsi pour alliés les moustiques propres de la région. Dans le district de Cumba (voisin de Yamón), nous avons été informés au sujet de l’existence de pictographies dans les secteurs de « Las Tinajas » et « Agua Misteriosa ».
Mise à jour le Lundi, 24 Août 2009 09:24
 

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