Écrit par Ulises Gamonal Guevara
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Vendredi, 07 Septembre 2007 14:39 |
La 55ème édition de la Revue Culturelle et les 30 ans de sa diffusion sont enfin une réalité; c’est lors du trimestre de janvier-mars 1976, danc ce qui était alors le premier numéro, que notre éditorialiste Hugo Vásquez Camacho disait : « …La nuit s’est achevée et le soleil d’un jour nouveau a surgi… Sur décision de la majorité, la lumière s’allume et FACETAS apparaît… »; la plume d’intellectuels remarqués venait s’ajouter à cette bonne augure, parmi eux : Manuel Ibaiiez Rossaza, Santiago Aguilar, Segundo Pérez Aguilar, Saniel Lozano Alvarado, Lazaro Carrasco Guerrero, Paulina Jiménez de Nava, Carlos Zena, José Ary Fernandez, Salvador Oblitas, Estuardo Villanueva, Walter Alarcon Dávila. L’édition d’une publication culturelle, où les sujets de fonds ne sont ni la morbidité ni le scandale, n’est pas une tâche facile, cela n’empêche pourtant pas que Facetas soit encore sur pied, et occupe un espace digne de respect dans les milieux intellectuels du Pérou; elle débuta avec l’objectif central de STIMULER L’IDENTITÉ RÉGIONALE, à travers la mise en valeur de la culture amazonienne des fresques arcanes de l’art rupestre disséminé dans les bassins des fleuves qui se rejoignent au niveau du Pongo de Rentema. Facetas a élevé avec courage la voix millénaire de la Culture Bracamoros ou Culture Amazonienne, face à ceux qui rougissent d’être les héritiers d’ « indiens sauvages qui se peignent le visage en rouge et noir ». Grâce au courageux effort de Facetas, la richesse ancestrale des peuples qui habitèrent la région et dont les vestiges se conservent dans le Musée Régional « Hermógenes Mejía Solf », est diffusée en permanence.
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Mise à jour le Lundi, 24 Août 2009 09:38 |
Écrit par Ulises Gamonal Guevara
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Vendredi, 07 Septembre 2007 14:44 |
Le 3 août 1974, nassaita le Cercle Culturel « Manuel González Prada » (aujourd'hui « Jaime Vasquez Diaz »). Il s'est écoulé 32 années de vie institutionnelle, en forgeant infatigablement les piliers de notre Identité Régionale au Musée, journalisme culturel, dans les publications littéraires, l'Académie Pré-universitaire, la musique traditionnelle régionale, des danses indigènes, documentation de la tradition orale, registre et diffusion de l'Art Rupestre, de la sculpture sur pierre et des règlements archéologique dans la zone, les repas typiques, la religion, les expressions régionales.
Nous célébrons nos 32 ans avec une édition spéciale de Facetas, avec l'aspiration de la divulguer dans des événements régionaux et nationaux toujours en relation avec l'abondant Art Rupestre encore méconnu des spécialistes ; durant nos 32 ans de vie institutionnelle, notre mémoire va à nos associés qui ont voyagé vers l'éternité : Lazaro Carrasco Guerrero, Jaime Vasquez Diaz, José Ary Femandez· Sanchez, Roger Pepe Femandez Zarate, José Gonza]es Guevara, Orlando Femandez Frias, Aidé Tarrillo Davila, Alejandro Ipanaqué Flores, Edgard Pérez Paredes.
Toutes ses célébrations ont été retardées pour la fin août en mémoire du 26 anniversaire du décès de Jaime Vasquez Diaz (31 août 1980).
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Mise à jour le Vendredi, 07 Septembre 2007 15:03 |
Écrit par Ulises Gamonal Guevara
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Vendredi, 07 Septembre 2007 14:46 |
En réponse au Projet d'Agrandissement du Musée Régional "Hermogenes Mejia Soif", la Préfecture de Jaén a donné son feu vert pour l'achèvement de la deuxième étape, qui consiste en une salle d'expostions moderne, la surface totale en est de 220 mètres carrés, les travaux seront terminés dans les plus brefs délais, selon les dires du Préfet, Jaime Vilchez Oblitas. Très prochainement, l'on prévoit la construction des salles de restauration, de stockage, de W.C. et d'une salle de vidéo-conférences, la surface totale de cet agrandissement atteignant les 540 mètres carrés. En tant que tout nouveau chef de la DIDUR, Juan Ramón Jiménez Torrejón espère que "les travaux à sa charge seront magnifiques, tel que Jaén et les touristes le souhaitent".
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Mise à jour le Lundi, 24 Août 2009 09:43 |
Écrit par Ulises Gamonal Guevara
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Vendredi, 07 Septembre 2007 14:53 |
Suite à l’heureuse initiative du savant péruvien Javier Pulgar Vidal, dans les années 60, d’étudier et remettre en valeur l’art rupestre en tant que très haut degré de notre culture ancestrale, cette initiative retomba dans l’oubli. La persévérance de jeunes scientifiques des sciences sociales et de chercheurs d’une des plus grandes énigmes de l’histoire, motiva, en l'an 2004, la réalisation de deux travaux de recherche importants sous la responsabilité de l’Université Catholique de Lima et l’Université Nationale « San Antonio Abad » de Cusco. Cette année, le Réseau de Bibliothèques Rurales de Cajamarca organise la 1ÈRE RENCONTRE D’ART RUPESTRE À CAJAMARCA, événement qui aura lieu dans la cité historique de Cajamarca, du 28 au 30 août (Informations et inscriptions : Av. Peru N° 416 - Cajamarca. Téléfax 076-361077 / 076-364397); dans la ville de Trujillo a lieu aussi le IIÈME SYMPOSIUM NATIONAL D’ART RUPESTRE, du 27 au 31 octobre. Pour en savoir plus… Email:
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Web: http://www.arqueologia.deperu.com/rupestre.html
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Mise à jour le Lundi, 22 Octobre 2007 20:20 |
Écrit par Mario Florian Diaz
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Vendredi, 07 Septembre 2007 15:00 |
À quels hommes du futur as-tu dit ton message Sur la pierre, péruvien, sur la pierre sans langue ?
Vieux péruvien mort: ton langage résonne, Ton écriture diaphane : ta voix est dans la pierre !
Le coeur écoute, l’amour interprète Tes graphies, défunt, tels d’épiques accents.
Telles des musiques d’or de trompettes cristallines Tel le rugissement de tonnerres, tel le hululement des vents.
Ton message est un hymne, un chant de victoire, Un incendie dans la paille des tambours murmurants.
Ta parole prêche ton histoire d’éternité, Le saut d’un félin vers des époques meilleures.
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Mise à jour le Lundi, 22 Octobre 2007 20:26 |
Écrit par Ulises Gamonal Guevara
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Vendredi, 07 Septembre 2007 15:20 |
Elles se trouvent à l’ouest de la ville de San Ignacio, à 30 minutes de marche du hameau du même nom, aux Tablones ou Peña Labrada; il existe aujourd’hui une route qui passe par l’endroit. À la sortie de la ville de San Ignacio, l’on emprunte le chemin des hameaux de : Capa Rosa, Portachuelo et Mandinga, l’on continue de descendre jusqu’à arriver au ravin sec des « Zánoras », ensuite, l’on traverse le ravin Faical ou les Llanos sur leur rive gauche, l’on monte jusqu’à arriver au hameau où se trouve un lac magnifique; la légende raconte que là vivait un grand serpent qui aidait les aborigènes à peindre le rocher; comme il était très haut, la couleuvre portait les peintres dans sa gueule, quand ils n’étaient pas sages, elle les jetait dans les abîmes.
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Mise à jour le Lundi, 24 Août 2009 09:38 |
Écrit par Ulises Gamonal Guevara
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Vendredi, 07 Septembre 2007 15:23 |
Elles se trouvent sur la rive gauche du fleuve Chinchipe, dans le district de San José de Lourdes; il s’agit de pictographies polychromes néo-réalistes, de grande taille, représentant la flore et la faune de la zone ainsi que quelques figures abstraites; certains animaux sont de couleur ocre et il semblerait que ce soient des être magiques ou totems; parmi eux, deux renards se trouvent face à face avec un symbole entre les deux, semblable à un angle inversé; l’on remarque également un escargot rampant; dans la partie basse du ravin, il y a des gravures de visages humains et d’hommes lançant des armes de style boomerang ainsi que des javelots, qui pourraient représenter une guerre. Elles ont été étudiées par Anselomo Lozano et l’équipe de travail du Musée Régional « Hermogenes Mejía Solf » de Jaén.
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Mise à jour le Lundi, 24 Août 2009 09:37 |
Écrit par Ulises Gamonal Guevara
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Vendredi, 07 Septembre 2007 15:24 |
Elles appartiennent au même complexe de Gramalotes, le nom d’origine de tout le complexe est probablement Yaragüe; à l’arrivée des colons, ces-derniers commencent à occuper les collines et à leur donner des noms particuliers. D’après les aborigènes, l’on doit le nom de «Potrero Grande » au fait que, autrefois, il y avait de grandes basses-cours en pierre où ils ont créé le hameau, raison pour laquelle ils ont décidé de l’appeler « Potrero Grande »; dans le cas de Gramalotes, c’est en y voyant l’abondance de chiendent qu’ils décidèrent de l’appeler « Gramalote ».
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Mise à jour le Lundi, 24 Août 2009 09:36 |
Écrit par Ulises Gamonal Guevara
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Vendredi, 07 Septembre 2007 15:45 |
Taramuyke est un secteur qui se trouve avant le hameau de Gramalotes, sur la rive gauche du ravin du même nom; l’on quitte le « camino real » et après avoir parcouru une bonne distance le long de la gorge, l’on trouve d’impressionnantes peintures sur les roches, la couleur qui domine est le orange; certaines peintures sont en train de s’effacer à cause de l’intempérie ou de l’apparition d’une substance ressemblant à de la chaux sur la roche, qui couvre graduellement les fresques rupestres; il s’agit de deux panneaux de taille réduite avec d’abondantes représentations. Sur la partie la plus haute de la roche se trouvent des représentations avec des figures abstraites et géométriques; l’on peut aussi observer des figures sphériques, des plantes, quelques animaux, un éventuel nid, une figure rhomboïdale avec des rayons qui pourraient représenter le soleil. Sur la partie inférieure de la roche, l’on trouve des figures de type « v », qui pourraient être des armes de propulsion de type boomerang, l’on apprécie ensuite le soleil, mieux représenté que celui de la partie supérieure; il semble être en train de signaler son noyau; il pourrait s’agir d’un insecte de style tique, parasite très abondant sur les lieux; nous observons ensuite des figures semi-circulaires, certaines d’entre elles ressemblent à des verres de terre de type sangsue; sur la partie basse de la roche, nous observons un visage carré qui semble observer, l’air inquisiteur (Commentaire du Professeur Walter D. Alarcén Dávila dans la Revue Culturelle Facetas No. 41. Page 17. Avril 1991).
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Mise à jour le Lundi, 22 Octobre 2007 20:32 |
Écrit par Ulises Gamonal Guevara
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Vendredi, 07 Septembre 2007 15:52 |
Elles se trouvent dans le hameau de Gramalotes (zone sud), sur la rive gauche du fleuve Chinchipe, près de l’embouchure du ravin de Quanda (rive droite), district de San José de Lourdes, province de San Ignacio. La génératrice hydro-électrique qui approvisionne la province de San Ignacio et le Sud-Ouest équatorien en fluide électrique a été installée sur la partie haute du ravin, se connectant ainsi avec les réseaux des centrales hydro-électriques de Muyo et la Pelota. Les pictographies sont semblables à celles du complexe Shi palGramalotes, Potrero Grande-Yararague-Taramuyke, elles se trouvent à quelques deux cents mètres sur la rive gauche de la route Puerto Chinchipe-Garrochas, près du pont, sur le ravin de Quanda. Elles se trouvent sur une grande falaise perchée à trois mètres de hauteur; il s’agit de peintures de couleurs ocre, orange et crème, de taille réduite. Elles représentent des symboles abstraits, de la flore, de la faune et des personnages anthropomorphisés. Elles se trouvent bien protégées par la végétation, et l’accès y est dangereux, à cause des ravins et des falaises que l’érosion a laissés sur son passage. Elles ont été visitées par l’archéologue Enrique Bautista Quijano.
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Mise à jour le Mardi, 16 Octobre 2007 13:38 |
Écrit par Ulises Gamonal Guevara
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Vendredi, 07 Septembre 2007 15:57 |
Elles se trouvent dans le hameau de San Juan (autrefois appelé Surunde), compris dans le district de San José de Lourdes, province de San Ignacio, rive gauche du fleuve Chinchipe, à 800 mètres sur le niveau de la mer. Le hameau est très proche de la route Jaén-San Ignacio. Les gravures se trouvent dans les alentours du village, sur des rochers énormes. Les anciens habitants y ont dessiné les expressions de visages humains très similaires à ceux existants dans le district de Colasay, d’après les habitants Alfonso Marquez, Reinaldo Castillo Peña et Artemio Carrión Huamani, qui nous ont informé au sujet de l’existence de nombreux rochers aux alentours, avec des représentations de gravures, d’autres avec des sculptures de personnes se côtoyant et sur les bords du fleuve Chinchipe, de nombreux mortiers de type jarre ou « hormas », comme les appellent les habitants. Les pétroglyphes se trouvent parmi la végétation, de « michinos », « shecos » ou (« choloques »), papayers, « guarangos ». En guise d’information supplémentaire, les anciens habitants nous racontent qu’ils dansaient avec des groupes de musique traditionnelle ou « Bandas Típicas », composées d’une caisse roulante, d’un tambour et de deux flûtes traversières faites de « shumbana » ou « tongola ».
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Mise à jour le Lundi, 22 Octobre 2007 20:34 |
Écrit par Ulises Gamonal Guevara
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Vendredi, 07 Septembre 2007 15:59 |
Elles se trouvent dans le hameau de Los Alpes, compris dans le district de San José de Lourdes, province de San Ignacio, rive gauche du fleuve Chinchipe. Pour arriver aux zones d’Art Rupestre, il faut parcourir 6 kilomètres sur une pente difficile. Près du sommet du Mont Bolo (ainsi nommé par sa ressemblance à une sphère), nous trouvons des pictographies de couleurs ocre et blanche qui représentent des personnages en forme de lézards et des figures géométriques de type carré; une grande partie de ces peintures a été atteinte par le brûlis permanent dans les broussailles de la colline; les pictographies ont plus de 40 centimètres de haut.
Sur le sommet de la colline, après une ascension périlleuse, nous nous trouvons face à face avec une magnifique table en pierre, où deux mortiers de forme sphérique sont gravés; son orientation laisse penser à un observatoire astral ou de culte aux dieux cosmiques. Il a été visité par les élèves du Centre Éducatif « San Luis Gonzaga Fe y Alegría 22 », ainsi qu’une équipe de travail du Musée Régional de Jaén, dont les observations ont été publiées dans la revue Facetas No. 54; le guide et le collaborateur pour arriver à ces endroits difficiles d’accès fut le professeur Martin Apaéstegui.
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Mise à jour le Lundi, 24 Août 2009 09:34 |
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