Le nom de Chimban, d’après le patriarche Encarnacién Vásques, serait dérivé du terme « Chimbar », utilisé jusqu’à ce jour par les habitants de l’endroit, en référence à la façon de traverser le fleuve Silaco en été. Chimban est un des districts les plus éloignés de la province de Chota, près de Pión, et sa capitale Chimban, se trouve à 1200 mètres sur le niveau de la mer. La fête patronale se fait en hommage à Saint Pierre, le 9 juillet. (Le district) a été créé par décret 9632 du 21 septembre 1942. Dans ce district se trouvent de la lithosculpture et de l’Art Rupestre.

Une équipe de chercheurs y est allée pour la première fois en 1990; bien que ces pictographies soient millénaires, peu étaient ceux qui s’étaient intéressés à en faire mention ou à les étudier dans leurs livres; notre arrivée aux villages en question (Pión-Chimbán), et leur diffusion dans un rapport spécial de Facetas No. 39 (avril 1990), a permis la venue d’autres chercheurs. Parmi eux, Oscar Vilchez Llatas, l’archéologue Julio Abanto et le scientifique de renom Enrique Bautista Quijano, qui a publié un excellent rapport préliminaire en 2005, au sujet des pictographies de Pión et Faical.

Le chemin accidenté et le manque de ressources financières ont fait obstacle à notre arrivée aux sites de Caucho (Socotilla), Shakapa, la Soledad, Poclón.

Dans le district de Jamalca, province de Utcubamba, région de Amazonas, se trouve le hameau de las Piñas dont le charme naturel comble le visiteur d’étonnement. Son nom provient du fruit de l’ananas – Ananas Sativus, plante sylvestre et cultivée.



Cet endroit est renommé par sa mystérieuse « Piedra Shapingo »; ses trois lacs houleux situés dans le secteur de Vaquerillas, et los Diablillos. D’après les mythes, l’homme est sorti de la pierre, et fut ensuite transformé en pierre. (Julio C. Tello en Wira kacha). Le monde ancestral de la cultura Utmalca a laissé des traces de son existence difficiles à interpréter : Subcha, Huarangal, et la pierre shapingo.

L’histoire se transmet de génération en génération, sauvegardant ainsi le passé de la nature; les croyances disent que quiconque pose la main sur cette pierre reste imprégné de ses traces, c’est pour cette raison que l’on y apprécie une image « Manas »; d’autres affirment qu’il s’agit de mains et de fessiers. Les chasseurs de gibier manifestent que la pierre a perdu son pouvoir magnétique. D’après les légendes, les pictographies gravées furent le pouvoir que la pierre avait alors qu’elle entrait en contact avec un corps; idée plutôt complexe pour être vraie. Les artistes de Jamalca l’utilisèrent probablement comme (…). À quel moment les firent l’auteur ou les auteurs, que voulaient-ils représenter; la Pierre Shapingo garde-t-elle un mystère ou celui-ci est-il uniquement le fruit de son nom? […]

Orientation dans l’Espace : l’échantillon graphique que l’on observe représente la divinité de la lumière et de la chaleur. Dès l’origine, le soleil est un élément imposant : curieusement, la sortie de l’astre a été imprimée sur ce rocher, qui est orienté vers l’est. Sur ce tableau, l’on apprécie uniquement deux figures humaines de couleur noire, ainsi que la constellation harmonieuse du soleil sous son image de guide.

Ils sont connus sous le nom de Diablillos : à quelques mètres du ravin du même nom, l’on trouve uniquement ces quatre figures humaines, deux d’ente elles représentent la chasse furtive et l’autre, un couple.