Pictographies et Gravures à Jaén : San Martin |
Écrit par Ulises Gamonal Guevara |
Vendredi, 07 Septembre 2007 16:32 |
Elles se trouvent au sud-ouest de la ville de Jaén, dans le village de San Martín, compris dans le district de Jaén, sur la rive droite du fleuve Chamaya, à 1200 mètres d’altitude sur le niveau de la mer; elles sont situées près de l’union entre deux ravins, l’un d’eux presque à sec et l’autre, complètement, qui s’est transformée en une plage de rochers de genre « canén », ayant de l’eau exclusivement lors de la saison des pluies. Les premières informations furent obtenues des professeurs Sixto Muñoz Torres et Celso Guerrero Rojas. Les pictographies étaient très abondantes, elles sont connues depuis plus de 40 ans. Elles ont été divulguées dans la revue Facetas No. 54; elles se trouvaient dans une grotte peu profonde tandis que des falaises d’une centaine de mètres de hauteur se dressaient sur elles. Bien que cette zone soit peu visitée et son habitat, bien conservé, l’action géologique de la nature a peu à peu causé des changements et des éboulements dans toute la zone, causant ainsi l’enfoncement de la falaise, qui a enterré une grande partie de la grotte. Le dernier éboulement a détruit la quasi-totalité des pictographies, et en a laissé très peu susceptibles d’être reconnues et étudiées. Avant leur destruction, les pictographies ont été visitées par le prestigieux archéologue colombien Enrique Bautista Quijano, ainsi que par le représentant de l’Institut Provincial de la Culture, l’archéologue Melanio Delgado Soberôn. Les pictographies représentent des figures d’animaux sylvestres, des scènes de chasse et des symboles abstraits. Parmi les tableaux les plus remarquables, nous avons la lutte entre deux vertébrés, des filets et des triques, un symbole de type « écusson » avec une série de labyrinthes, comme si l’on avait voulu représenter le bassin de fleuves, ou peut-être un emblème; nous avons ramassé des fragments de roche du sol, où l’on apprécie des personnages en forme de lézards, qui observent la fuite de cervidés. La disparition prématurée du gardien de ces pictographies, le professeur Rogelio Rufasto Zavaleta, doit marquer l’engagement du voisinage ainsi que des professeurs pour maintenir leur conservation et l’administrer auprès de l’Institut National de la Culture et les autres organismes pertinents. Litoescultura |
Mise à jour le Lundi, 24 Août 2009 09:32 |